Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/88

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Fernande.

Il est seul au monde, je suis sa pupille, et son cœur se rattache à ce lien, si faible qu’il soit. Allez, monsieur le comte, allez lui annoncer qu’il sera fait comme il le désire.

Le Comte.

Que de reconnaissance, mademoiselle !

Fernande.

Vous ne m’en devez pas, monsieur ; j’accepte un nom honorablement offert… et je vous promets de le porter dignement.

Le Comte.

Et moi, de mon côté, je vous assure que, malgré… Mais vous avez raison, je vais réjouir mon cousin de cette heureuse nouvelle.

Il sort.
Fernande, après un silence.

Autant lui qu’un autre, après tout ! Sortir de cette maison, voilà l’important. — Pauvre père !



Scène XI

FERNANDE, MAXIMILIEN.
Maximilien, le manuscrit à la main.

Pardon, mademoiselle ; je croyais trouver monsieur votre père ici.