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Aurélie.
Attendons-les en cartonnant… La main me démange !
Navarette.
Quelle joueuse enragée !
Valentine.
Je crois bien ! mademoiselle a une veine invraisemblable depuis quinze jours.
Aurélie.
Voilà ! Vous ne voulez pas croire à la vertu des fétiches, mesdames ; j’en ai un qui ne me quitte pas… Est-ce vrai, Raoul ?
D’Estrigaud.
Oui, ma bonne… (À Navarette.) La table est-elle prête ?
Navarette.
Elle doit l’être.
D’Estrigaud.
Allons, messieurs. (Bas, à Navarette.) Retiens l’ingénieur et prépare le terrain ; il est si primitif !
Valentine.
Voulez-vous être de moitié dans mon jeu, monsieur de Lagarde ?
André.
Mais je n’ai jamais touché une carte.
Valentine.
Vraiment ? Oh ! alors, confiez-moi votre bourse.
André.
Il n’y a pas grand’chose dedans.