Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/399

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Navarette.

Bah ! ce sont tes pauvres.

André.

Très joli.

Valentine.

Des pauvres d’esprit !

André.

Plus joli encore.

Aurélie.

Comment l’entendez-vous, madame ?

Valentine.

Des pauvres spirituels, madame.

Aurélie.

Je vous rattraperai, vous.

Valentine, bas, à Navarette.

Quel ton ! Comment la recevez-vous ?

Navarette.

Il le faut bien, pour Chellebois.

André, à Valentine.

Mademoiselle Valentine ne fume pas ?

Valentine, sèchement.

Non, monsieur, je n’aime pas les fumeurs.

André.

Je me le tiens pour dit.

Il va jeter son cigare.