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ment respecter son cœur que d’en faire parade à tout propos ?
Tenancier.
L’homme qui vous épousera ne sera pas à plaindre.
Aline.
Moi non plus.
Tenancier.
Vous le connaissez déjà ?
Aline.
Sans doute. Toutes les jeunes filles n’ont-elles pas un mari idéal ? Seulement, elles en épousent un autre… tandis que, moi, je coifferai plutôt sainte Catherine.
Annette.
Et peut-on savoir de quoi se compose votre idéal ?
Aline.
De mon père, de mon frère… et d’un étranger.
Tenancier.
Nous vous aiderons à le trouver.
Aline.
Oh ! je ne suis pas pressée.
Germain, entrant.
Il y a en bas un commissionnaire avec des bagages. Où faut-il les mettre ?
Annette.
Chez moi. Venez voir votre appartement, ma chère Aline… vous voulez bien que je ne vous appelle plus mademoiselle ?