veux pas que mon fils reste sur une pente au bout de laquelle on peut entrevoir la liquidation par le suicide. Tu as vingt-huit ans, c’est le bon âge pour se marier…
Oh ! père !
Le mariage est la rupture la plus naturelle avec la vie que tu mènes. Mon notaire et ami, M. Duperron, me propose un parti très convenable : jolie figure, bon caractère, cinq cent mille francs de dot…
J’ai bien le temps de penser à cela.
Mais, moi, je me fais vieux et j’ai hâte de revivre dans tes fils.
Si tu n’as pas assez de petits-enfants, fais convoler ma sœur ; c’est l’état des femmes…
Merci bien ! J’ai satisfait à la loi du recrutement.
Tu es pourtant trop jeune pour rester veuve.
Et pour me remarier donc ! — Non ; j’ai une belle fortune, de beaux enfants, le meilleur des chaperons, qui est mon père… Que m’apporterait le mariage ? Rien ! et il me prendrait ma liberté et mon titre de marquise. — Mauvaise affaire !… — Revenons à ce jeune garçon qui n’a pas, lui, d’objection sérieuse.