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— Mais, si je ne suis pour rien dans ce revirement inespéré, qu’est-ce donc que vous a fait Mauléon ?
Madame de Verlière.
Je vous ai tout dit.
Lancy.
Tout ? Il n’y a pas de post-scriptum ? Les femmes en ont toujours un.
Madame de Verlière.
Pas l’ombre. (Elle s’assied à gauche de la table.) — Maintenant, comment faire pour me dégager ? Je ne vous consulte pas, car vous êtes détestable aujourd’hui.
Lancy.
Une femme a toujours le droit de reprendre sa parole.
Madame de Verlière.
Je ne lui ai jamais donné la mienne.
Lancy.
Pas même tout à l’heure ?
Madame de Verlière.
Non. Je ne sais par quelle prudence instinctive j’ai éludé sur ce point.
Lancy, debout de l’autre côté de la table.
Rien de plus simple : il vient prendre le thé ce soir…
Madame de Verlière.
C’est que je voudrais bien qu’il ne vînt pas.
Lancy.
Alors, écrivez-lui.