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La Baronne.
Un peu abasourdie.
M. Couturier.
Et de quoi ?
Ils s’asseyent à gauche sur un fauteuil et une chaise.
La Baronne.
Je vous le donne en dix, je vous le donne en cent… J’ai eu, cette après-midi, la visite de ce pauvre M. d’Aigremont.
M. Couturier.
Pourquoi ce pauvre ? Est-ce qu’il est malade ?
La Baronne.
Pis que cela ! vous allez voir ! L’entretien est venu naturellement sur la politique, sur notre plan de campagne, sur Maréchal, sur le discours.
M. Couturier.
Eh bien ?
La Baronne.
Ne regrette-t-il pas qu’on ne l’en ait pas chargé lui-même ?
M. Couturier.
Lui, un protestant ? Il est fou.
La Baronne.
Il l’est, je me le suis dit tout de suite. C’est d’autant plus inquiétant qu’il raisonne sa folie.
M. Couturier.
Comment cela ?