Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pommeau, revenant.

Tu veux donc que nous fassions l’école buissonnière, aujourd’hui ?

Séraphine.

Pas du tout… Je l’ai renvoyé parce qu’il vous dérangeait…

Pommeau.

Si tu voulais, pourtant…

Séraphine.

Mais non ! J’ai à travailler aussi… j’ai ma robe à faire.

Pommeau.

Allons, je vais te gagner la garniture.

Il entre dans son cabinet. — Séraphine le suit jusqu’à la porte et donne un tour de clef. — Madame Charlot paraît.



Scène VIII

SÉRAPHINE, VICTOIRE, MADAME CHARLOT.
Madame Charlot, entrant par la petite porte.

Votre servante, Madame…

Séraphine.

Chut !… parlons bas !

Madame Charlot.

M. Pommeau est là ?… bien !… Voici vos dentelles… (Elle défait le carton et étale les dentelles.) De la toile d’araignée à prendre des duchesses. On n’a pas l’air de l’épouse à tout le monde avec ce papier à dragées-là, sur son devant d’autel