Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/360

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Scène VII

LA MARQUISE, CLÉMENCE, VERNOUILLET.
La Marquise.

À la bonne heure ! je commençais à croire que tu me boudais.

Clémence.

Ce n’est pas ma faute, va. Miss Griffith a été souffrante tout ce temps-ci, et, comme je n’ai qu’elle pour m’accompagner, j’ai été obligée de garder la chambre avec elle.

La Marquise.

Elle est là ?

Clémence.

Oui, marraine. Je l’ai laissée dans le salon. Elle regardera les albums et sera bien sage.

Vernouillet, à part.

Elle est gentille. (Haut.) Mademoiselle vous appelle sa marraine ?

La Marquise.

Parce qu’elle est ma filleule… et sur ce, monsieur, je vous mets à la porte. J’ai à causer sérieusement avec mademoiselle.

Vernouillet.

Adieu, madame… mademoiselle… (À part, en sortant.) C’est cent mille francs que ça me coûte… ça les vaut !

Il sort par la droite.