Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/287

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cie la mort de l’autorité qu’elle prête à mes dernières paroles. »

Michel.

Deux.

Clémentine.

« Vous me croirez maintenant, quand je dis que je vous ai aimée de toute mon âme et que je vous aime encore. »

Michel.

Trois.

Clémentine.

« Nous aurions été heureux sans votre fortune ; c’est elle qui vous a rendue injuste, c’est elle seule que je maudis. »

Michel.

Quatre.

Clémentine.

« Adieu, chère bien-aimée ! que ma bénédiction vous protège. »

Elle baise la lettre.
Michel.

Cinq. (Un silence.) Six !

Pierre, prenant l’appareil dans ses bras.

Tiens, mon vieux, va-t’en ! il y a assez de moi ici.

Michel hausse les épaules, met un genou en terre de l’autre côté et aide Pierre à renverser le cylindre. Clémentine s’approche vivement et se tient droite derrière eux.
Michel.

Sept !… ça y est !… lâche tout !

Clémentine, d’une voix étranglée.

Sauvés !…