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ACTE TROISIÈME

Même décoration.


Scène première

CLÉMENTINE, MADAME BERNIER.
Madame Bernier.

Là là, ma chère caprice n’est pas crime.

Clémentine.

S’il a des caprices, qu’est-ce que nous aurons donc, nous ? Je l’ai attendu hier pendant tout le bal ; j’étais assez naïve pour croire qu’il se raviserait ! Mais il me le payera ; déjà, en rentrant, j’ai repris ma petite chambre d’autrefois… à quelque chose malheur est bon.

Madame Bernier.

N’exagérons rien, ma chérie ; il n’y a pas là de quoi fouetter un chat. J’ai beaucoup réfléchi cette nuit ; ton mari est un excellent garçon dont le seul défaut est l’oisiveté.