Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/220

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pierre.

Clémentine a trop d’esprit…

Michel, lui tendant les cartes.

Si ce n’est pas elle, c’est donc quelqu’un des siens.

Pierre, lisant.

De Pierre-Chambaud…

Michel.

Avec un petit casque au-dessus.

Pierre, avec une colère contenue.

Morbleu ! je te prie de croire que je ne suis pas complice de cette sottise ! J’en dirai deux mots à ma belle-mère.

Il jette les cartes au feu.
Michel.

Elle te répondra que c’est assez l’usage aujourd’hui.

Pierre.

Chez les sots… je n’entends pas être enrôlé dans leurs rangs. Mon nom m’appartient… c’est la seule chose qui m’appartienne ici !… Je trouve fort mauvais qu’on se permette d’en disposer.

Michel.

Ne te fâche pas… je suis de ton avis ; mais ne va pas faire d’esclandre à ta belle-mère ; elle n’a péché que faute de réflexion, j’en suis sûr.