Arpajon, Étampes, ça se touche ! Mais dites donc, mam’selle, vous ne serez pas vilaine non plus dans cette toilette-là !…
C’est bon. As-tu fait le corsage comme je t’ai dit ?
Oui. C’est une drôle d’idée tout de même, de cacher vos épaules.
C’est mon idée.
Elles sont pourtant bonnes à voir.
Pour peu qu’on les montre, les yeux de ces messieurs ne les quittent plus ; c’est insupportable.
Tiens ! c’est amusant d’être admirée.
Rien ne m’irrite comme cette impertinence admirative, qui nous traite en objets d’agrément ; quand mon danseur regarde mon bras en causant, j’ai toujours envie de lui dire : « Parlez-moi donc comme à un homme, monsieur… ma conversation vaut bien la vôtre, je vous assure. » Mais ces messieurs se croient si supérieurs à nous avec leur barbe !