Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/140

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pommeau.

À elle ?…

Thérèse.

À elle ! c’est moi qui le lui donne.

Pommeau, prenant Thérèse dans ses bras.

Ô cœur d’ange ! Il n’y a que les femmes pour avoir de ces miséricordes !… Ne lui fais pas de reproches, à quoi bon ! Et quand je n’y serai plus, si tu le peux, veille de loin sur elle, en souvenir du vieux père Pommeau, qui vous a tant chéries !… Adieu…

Il s’en va en trébuchant vers la porte.
Bordognon.

Pauvre homme ! il en mourra !…

Thérèse, suppliante, à Bordognon.

Monsieur !….

Bordognon.

Soyez tranquille, madame, je ne le quitte pas !…

Il prend Pommeau sous le bras et sort avec lui.


FIN DES LIONNES PAUVRES