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Victoire.
Pauvre jeune homme… il m’a donné cent francs.
Séraphine.
Tant mieux pour toi… Jette ça à la poste.
Elle lui donne la lettre, Victoire ouvre la porte à Bordognon et sort après qu’il est entré.
Scène II
BORDOGNON, SÉRAPHINE.
Bordognon.
Je suis indiscret comme l’aurore, Madame ; mais les persiennes de la chambre à coucher étaient ouvertes, j’ai supposé qu’il faisait jour chez vous, et je tenais à déposer à vos petits pieds cette loge du Gymnase.
Séraphine.
Pour ce soir ?… Je ne pensais guère au théâtre, je l’avoue. J’ai mille choses à faire, et même vous arrivez dans un moment… Si vous en avez l’emploi ailleurs, de cette loge ?…
Bordognon.
Ailleurs, elle ne serait plus à son adresse.
Séraphine.
Je consulterai donc mon mari.
Bordognon.
Comme vous le gâtez !