Mais parce qu’il serait honteux de te devoir,
Après un mépris tel que tu nous l’as fait voir.
Refuses-tu, Cléon ?
De ne refuser pas, lorsque Paris refuse.
Peut-être verrez-vous la chose d’un autre œil
Quand vous aurez cuvé ce magnifique orgueil.
Mais ayez bien ceci présent à la mémoire,
Que ma succession ressemble à la victoire,
Qu’on ne la gagne pas sans combat hasardeux,
Et que, pour un combat, il faut être au moins deux.
C’est pourquoi l’un de vous, acceptant seul ma clause
N’aurait rien à prétendre au bien dont je dispose
Et j’en aimerais mieux enrichir le public.
Cela dit, consultez entre vous.
Scène IV
Vipère ! faux ami ! mauvais cœur ! vile engeance !
Je te méprise aussi ! Voyez-vous l’insolence ?
Vouloir nous abaisser au rôle d’histrions !
Et ne pas s’en cacher, sûr que nous consentions !