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Paris.
Qui s’inquiète encor de la chose publique,
Et croit nous divertir par de la politique !
Cléon.
Laisse-moi t’achever brièvement…
Paris.
Je ne veux pas savoir ce qu’on fait hors d’ici.
Buvons à nos amours !
Clinias.
D’amours, je n’en ai pas.
Paris.
Eh bien, buvons pour boire.
Clinias.
Je n’ai pas soif.
Paris.
La soif vient en buvant lorsque le vin est bon.
Et toi, Cléon, non plus ? Oh ! les joyeux convives !
Foin des fronts soucieux et des coupes oisives !
Je boirai donc tout seul.
Après avoir bu.
Généreuse liqueur !
Ton vin, ô Clinias, est bon comme ton cœur.
Cléon.
Heureux qui peut en dire autant, et sans blasphème,
Pour le vin qu’il déguste ou pour l’ami qu’il aime !