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CHAPITRE V

Conclusion


I — L’erreur fondamentale de notre politique coloniale indigène.
II — La collaboration de l’indigène est nécessaire, voire indispensable à notre œuvre coloniale.
III — Cette collaboration n’existera que si l’indigène en perçoit l’avantage pour lui.
IV — L’utilité condamne, aussi bien que la morale, les violences et l’oppression exercées sur les indigènes.
V — Les méthodes de justice, de douceur, de patience sont plus sûres et plus rapide dans leurs effets que les méthodes de violence.


Les procédés de violence, les méthodes tyranniques dont l’exposé et les conséquences ont été l’objet de ce livre, constituent non seulement des crimes, considérés du point de vue de l’humanité et de la civilisation, mais des fautes en opposition grossière avec les intérêts matériels de la colonisation.

Dans les régions intertropicales, je ne saurais trop y insister, l’œuvre de colonisation, l’utilisation