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si, comme l’affirmait M. Lepreux, l’administration locale les avait ignorées ; nous demander si certaines pratiques du gouvernement Howa, si justement stigmatisées par M. Lepreux, ne se continuaient pas sous l’administration française, si les indigènes étaient en droit ou non de croire que leurs réclamations, même lorsqu’elles s’exerçaient contre les Européens ou des représentants de l’autorité, seraient toujours écoutées et accueillies, si elles étaient justifiées. Enfin nous rechercherons si le gouverneur général était exactement renseigne par les autorités locales sur les faits, « causes intrinsèques » de la rébellion.