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MON BIEN-AIMÉ
ON bien-aimé est parti, et
la nuit descend sur moi.
Elle ne peut entrer en
moi, car dans mon cœur brûle une
flamme claire que rien ne peut éteindre
et qui m’éclaire toute. Dans le
crépuscule léger j’erre doucement par
les sentiers, espérant toujours voir
le bien-aimé dans l’autre sentier.
Parfums doux des roses et des lis. Parfums amers des peupliers et des lierres, vous passez dans mes cheveux et sur ma bouche ; mais ma bouche garde le souvenir des parfums vivants de son baiser.
Mon bien-aimé est parti, et mon âme est pleine de sanglots.
Pleurez sur moi, saules pleureurs.
N’êtes-vous pas ici pour pleurer sur les peines d’amour ?