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grands ouverts dans la nuit. Cependant le jour arriva. Valserine vit qu’il essayait d’entrer dans la maison, en passant sous la porte, et par les fentes des contrevents. Elle le vit se glisser, peu à peu, vers la petite glace accrochée près de la fenêtre, puis le long des poutres noires du plafond, et enfin se fixer dans tous les coins de la chambre.

Maintenant qu’il éclairait les chiffres jaunis du vieux coucou, Valserine se leva très vite, pour aller toucher du doigt le balancier, et, dès le premier tic-tac, le bruissement qui l’avait tant effrayée cessa, et il lui sembla que rien n’était changé dans la maison. Cependant, elle visita la pièce, comme si elle espérait y découvrir une bête étrange.

Elle passa soigneusement le balai sous chaque meuble, et enleva les plus petites toiles d’araignée, qui s’étaient formées pendant son absence.

Un battement d’ailes et deux petits coups frappés aux contrevents,