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MARIE-CLAIRE

de choses graves. Je lui avouai mon aversion pour la confession, et combien j’avais peur de faire une mauvaise communion.

Elle était très pieuse, et elle ne comprenait rien à mes appréhensions. Elle trouvait que je manquais de piété, et elle avait remarqué que je m’endormais pendant la prière.

Elle m’avoua à son tour qu’elle avait grand’peur de la mort ; elle en parlait d’un air craintif, en baissant la voix.

Ses yeux étaient presque verts, et ses cheveux si beaux que sœur Marie-Aimée n’avait jamais voulu les lui couper, comme aux autres petites filles.

Enfin, le grand jour arriva.

Ma confession générale n’avait pas été trop pénible : cela m’avait donné à peu près la même impression qu’un bon bain. Je me sentais très propre.

Cependant, je tremblais si fort en recevant l’hostie, que mes dents en gardèrent une partie. J’eus un éblouissement, et il me sembla qu’un rideau noir descendait devant moi. Je crus reconnaître la voix de sœur Marie-Aimée, qui demandait :