Page:Audoux - Marie-Claire.djvu/255

Cette page a été validée par deux contributeurs.
237
MARIE-CLAIRE

son ombre jusque sur la Vierge, qui tendait les bras dans son coin.

Puis un coq chanta. Il recommença plusieurs fois comme s’il eût voulu effacer son premier chant, qui s’était arrêté court, comme un cri d’angoisse.

La veilleuse se mit à grésiller. Elle pétilla longtemps avant de s’éteindre, et, quand tout fut devenu noir dans la chambre, j’entendis la respiration mince et régulière de sœur Désirée-des-Anges.