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Peu après la mort du fermier, le propriétaire de la ferme vint nous rendre visite. C’était un petit homme sec qui ne tenait pas en place, et quand il s’arrêtait un moment, il me semblait toujours qu’il dansait sur un pied.

Il avait le visage complètement rasé et il s’appelait M. Tirande.

Il entra dans la salle où je me tenais avec Pauline, il en fit le tour en arrondissant le dos ; puis il dit en me montrant l’enfant :

— Emportez-le, j’ai besoin de causer avec la fermière.

Je sortis dans la cour et, tout en ayant l’air de promener l’enfant, je passai devant la fenêtre ouverte.

Pauline n’avait pas bougé de sa chaise. Elle