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Dans ce moment-là, j’eus encore un mouton malade. Ses flancs étaient creux, comme s’il n’avait pas mangé depuis longtemps. J’allai demander à la fermière comment il fallait le soigner.

Elle s’arrêta de plumer une poule pour me demander si le mouton était très tendu.

Je ne répondis pas tout de suite. Je me demandais ce que voulait dire le mot tendu. Puis je pensai que tous les moutons malades devaient être tendus. Alors je dis : oui. Et pour affirmer davantage, je me dépêchai d’ajouter :

— Il est tout plat.

La fermière se mit à rire en se moquant. Elle dit à Eugène qui sifflotait à quelques pas :