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MARIE-CLAIRE

elle devenait si merveilleuse que je ne me lassais pas de la regarder.

Je n’éprouvais aucun dégoût à soigner les porcs. Leur nourriture se composait de pommes de terre cuites et de lait caillé. Je plongeais mes mains dans le seau pour bien mélanger le tout, et j’avais un grand plaisir à leur faire attendre un instant leur nourriture. Leurs cris discordants, et les mouvements si vifs de leurs groins m’amusaient toujours.