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MARIE-CLAIRE

Maintenant, j’avais peur dans les champs, depuis que je savais que des hommes pouvaient se cacher pour prendre les moutons ; je croyais toujours voir remuer quelqu’un derrière les buissons.

J’appris très vite à les compter des yeux ; et qu’ils fussent dispersés ou rapprochés les uns des autres, en une minute je savais si le compte y était.