Nivernais et qu’il atteigne immédiatement le succès qu’il mérite : car Philippe avait raison, c’est l’œuvre littéraire la plus limpide, la plus savoureuse qui ait été produite dans ces temps-ci.
Il faut que les lecteurs des Cahiers Nivernais connaissent Marie-Claire. Voici, en attendant, des contes que Marguerite Audoux (c’est notre compatriote : elle est née à Sancoins) a bien voulu rassembler à leur intention. Ils y verront quelle précieuse vocation la misère a failli anéantir ; ils y goûteront le charme de cette langue si aisée et si claire, de cette imagination si fraiche et ne penseront à la couturière que pour se persuader une fois de plus que les richesses du cœur et de l’esprit ne sont le privilège d’aucune caste sociale.