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en l’air. Ses parents la comblaient de toutes sortes de bonnes choses. Plusieurs fois ils en avaient offert à Catiche qui avait refusé en les regardant de travers.

— Elle n’est pas commode, avait dit le papa de la blondinette.

— C’est dommage, avait dit la maman, elle est jolie avec ses cheveux coupés qui lui font comme un bonnet noir.

— Mais non, maman, dit à haute voix la blondinette, elle n’est pas jolie. Elle a un œil tout blanc.

C’était vrai : Catiche avait une large taie sur l’œil droit. À partir de ce jour, elle ne tourna plus son visage du côté de la blondinette. Celle-ci en profita pour lui faire des niches. Elle lui tirait son drap, lui envoyait des boulettes de pain et l’appelait tout bas : « Vieille Catichon ! »

Catiche ne disait rien, mais les mouvements de ses bras devenaient plus violents.

Un matin qu’elle était assise sur son lit, la blondinette s’approcha et lui dit quelques mots sous le nez en faisant la grimace.

Aussitôt, Catiche la poussa avec une telle