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La nuit était très avancée lorsque les vêtements furent terminés, mais personne n’en fit la remarque. Les tabourets furent rangés avec bonne humeur, et la descente de l’escalier fut pleine de rires.

Un froid vif nous surprit en bas. La lune haute et brillante éclairait l’avenue, comme si quelqu’un l’eût allumée exprès pour cette nuit de fête. Et pour finir le réveillon, Duretour nous entraîna dans une joyeuse ronde en chantant de sa voix fausse les derniers mots de mon Noël :

    Et nos troupeaux, laissons-les là.
    Et nos troupeaux, laissons-les là.