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— Douce, prenez garde à votre beauté.

Restée seule, les mains au clavier de l’harmonium, à la voix duquel elle unit sa voix, les yeux largement ouverts et le regard perdu au loin, Églantine laisse passer les heures et oublie le monde.

Reculez un peu, jardin de souffrance ! Effacez-vous, paradis de Bléroux ! La musique apporte à Églantine Lumière des ailes qui la soulèvent et l’emportent vers des paradis nouveaux, toujours plus hauts, toujours plus beaux.