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GUERRE AUX HOMMES

garçon, mais… » et alors il se met à dire de lui tout le mal possible. À l’entendre le malheureux a mérité sac et corde, toutes les horreurs qu’il débite sur son compte, autant d’affreuses calomnies, sont entremêlées de ces mots : « Pauvre garçon, je l’aime tant… Que ne donnerais-je pour le voir changer de nature, ou de conduite !… »

Le moyen de ne pas croire le mal qu’il vous dit, ce monsieur Crapaudas, d’une personne qu’il paraît aimer si sincèrement ! On se dit : Quand lui, son ami, en parle ainsi, il faut que ce personnage-là vaille bien peu !…