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dangereuse, que l’obscurité de ses fautes jette un voile presque impénétrable sur sa funeste insuffisance. Une judicieuse et large classification des matières, un bon choix des administrateurs, sont les véritables conditions de l’ordre, de la clarté, de la régularité des services, et de la puissance de celui qui les dirige.

Toutes les modifications qui tendront à rassembler dans les mêmes mains les éléments homogènes de chacune des matières spéciales qui composent le ministère des finances, en rendront le mécanisme plus simple, et plus facile à gouverner.

Les impôts indirects confiés autrefois à deux directions générales, et récemment encore partagés entre l’administration spéciale des douanes et celle des contributions indirectes, ont été centralisés dans une seule main par le décret du 27 décembre 1851.

Nous ne pouvons qu’applaudir à l’accomplissement d’un vœu que nous exprimions dès 1838 dans les termes suivants :

Ces branches de travail qui ont éprouvé depuis plusieurs années d’importantes simplifications, pourraient se réduire encore, par la réunion de leurs bureaux de personnel et de matériel, aux divisions des finances, déjà chargées de ces deux attributions spéciales qui, dans tous les autres départements ministériels, sont constamment centralisées en deux sections distinctes, et ne se trouvent pas disséminées entre les différents administrateurs des autres services.

Cette centralisation du contrôle et de la haute direction du personnel exigerait une révision générale des cadres des divers emplois, qui les renfermât tous dans des bornes