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croissante, en proportion de la beauté des nuances des produits de leur fabrication coloniale, soit appliquée, comme une amende au progrès, sur les meilleurs résultats de leur industrie sucrière dont elle aggrave les sacrifices et décourage les perfectionnements.

Les considérations précédentes sont particulièrement présentées sur la situation nouvelle de nos trois grandes colonies de la Martinique, de la Guadeloupe et de Bourbon ; elles ne sauraient s’appliquer aux établissements de la Guyane du Sénégal, de l’Océanie, de Saint-Pierre et Miquelon, de Mayotte, de l’Inde et de la Cochinchine, dont le régime provisoire attend encore une organisation définitive.


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conclusion du livre premier.


Au moment de fermer la carrière que nous venons de parcourir, nous devons résumer les résultats généraux et les propositions que nous avons successivement présentés sur la législation, l’administration et la perception des revenus publics.

Les développements qui précèdent ont prouvé que le tableau législatif des voies et moyens de chaque exercice comprend, ainsi que nous l’avons annoncé au début de cet eexamen, 1,302,557,153 francs de produits bruts d’impôts directs et indirects, 308 millions de revenus de services exploités par le gouvernement, et 162 millions provenant des propriétés nationales. C’est en accumulant sans aucune distinction ces divers tributs de la richesse de l’État et des particuliers, que l’on parvient à grossir dé-