entreprises d’utilité publique qui lui offrent des gages d’une réalisation certaine et facile.
L’imprimerie impériale est un puissant moyen de publicité qui doit rester dans la main du gouvernement, pour satisfaire avec exactitude et diligence aux exigences nombreuses du contrôle législatif, aux besoins journaliers de tous les pouvoirs, ainsi qu’aux travaux de la science, à l’étude des langues orientales et aux progrès de l’art typographique.
A aucune époque et chez aucun peuple, toutes les parties du service de l’État n’ont été mises en évidence avec plus de promptitude, de méthode et de clarté que par les exposés de l’administration française et par les tableaux de notre comptabilité publique. L’importance et la ponctualité, désormais si impérieuses, d’une impression annuelle de plus de 82 millions de feuilles, pourraient excéder les forces de l’industrie particulière ou attribuer à une entreprise privilégiée les bénéfices d’un établissement national que la société s’est réservé pour en recueillir, non-seulement un produit éventuel, mais aussi pour en obtenir des avantages de gouvernement et d’ordre général que toute autre combinaison pourrait compromettre.
Nous pensons néanmoins que cette presse publique s’écarterait de sa véritable destination si jamais elle cherchait à opposer une concurrence jalouse à l’imprimerie particulière ses œuvres officielles ou savantes, dont les
