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vante une autre thèse pour prouver que les vieillards doivent avoir une nourriture particulière ; Jean du Pont, du diocèse d’Aire, premier médecin de la reine de Navarre ; Jean de la Salle, de Mont-de-Marsan ; Clément, de Dieppe, qui pourrait être Guillaume Clément, auteur en 1572 d’un livre publié à Avignon : Sententiæ præcipuæ medicorum, ou bien Gabriel Clément, qui a donné en 1594 à Paris, le Trespas de la peste ; Drouin, natif de Bretagne, dont le nom pourrait s’appliquer peut-être à Daniel Drouin, de Loudun, le poëte qui a chanté, en 1594, les vengeances divines, à Nicolas Drouin, du Mans, et surtout à Gabriel Drouin qui soutient ses thèses en 1583-1584, à Paris, et a écrit le Royal Sirop de pommes ; enfin François Mizières, de Fontenay-le-Comte, calviniste, qui a donné une édition des Psaumes de Marot. « Tous ceux cy-dessus nommez, ajoute Bernard Palissy, sont médecins doctes. »

À côté des médecins, voici le chirurgien : maître Richard Hubert, chirurgien ordinaire du roi, ami d’Amboise Paré. En 1555, il avait obtenu du roi, par lettre du 24 août, de faire des dissections publiques d’anatomie sur les corps des suppliciés et de ceux qu’il pourrait recevoir de l’Hôtel-Dieu. Il mourut le 7 septembre 1581. — Puis les apothicaires que ne décourageaient pas les semonces de l’orateur ; Pajot et Guérin, de Paris ; un artiste, « homme expérimenté ès arts, » sculpteur remarquable, qui fit les figures couchées d’Anne de Montmorency et de sa femme Madeleine de Savoie sur le tombeau que leur a érigé, dans l’église de Saint-Martin de Montmorency, Henri II