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Il a raison. Le crime est impuni.
Si l’on avait loi juste, juge austère,
Pour avoir mis tant d’innocents en terre,
Ce médecin serait mort ou banni.

Puis Denis Courtin, seigneur de Nermou en Nalliers, près de Luçon, médecin calviniste.

C’était ensuite le médecin de François duc d’Alençon, frère unique de Henri III, Alexandre de Campèse, CAMPESIUS, Champier, qui avait pour père Christophe Champier, médecin de la duchesse d’Angoulême, et pour oncle Symphorien Champier, naturaliste célèbre, médecin des rois Charles VIII et Louis XII. On sait qu’alors il y avait quarante-neuf médecins du roi, trente-quatre chirurgiens et un oculiste. Ce Champier-là était de l’avis de Maître Bernard, quant aux drogues à employer pour les maladies. Il voulait qu’on se servît seulement en France des simples qui croissent en France, prétendant que la nature à côté du mal plaçait le remède, et que Dieu savait bien donner à chaque région les médicaments qui lui convenaient.

C’était encore Pierre Pena, de Moustiers en Provence, dont ses ancêtres avaient été seigneurs en partie. Il se rendit tellement habile qu’il devint médecin secret de Henri III. Il mourut riche à plus de six cent mille livres et dans une grande réputation.

À la suite viennent d’autres savants dont nous ne savons guère que les noms : Guillaume Pacard, de Saint-Amour ; Philibert Gilles, de Nuits en Bourgogne, qui, en 1575, soutint Paris une thèse affirmative sur ce sujet : Si la fièvre guérit l’épilepsie, et l’année sui-