et de Saint-Éloy ; Ronsard, curé d’Évailles en Vendomois ; mais au lieu de la messe il célébrait la belle Saintongeoise, Hélène de Surgères. Rabelais fut curé de Meudon ; Joachim du Bellay, chanoine de Paris et presque archevêque de Bordeaux ; Pontus de Thiard, évêque de Chalon-sur-Saône ; Octovien de Saint-Gelais, évêque d’Angoulême ; son neveu ou son fils, Mellin de Saint-Gelais, est aumônier du dauphin ; Jean de Guise, premier cardinal de Lorraine, à quatre ans (1501), recevait d’Alexandre VI des bulles de coadjuteur de l’évêque de Metz, Henri de Lorraine-Vaudemont, son grand oncle ; Des Portes est abbé de Tyron ; Brantôme, prieur de Royan et de Saint-Vivien de Saintes. La liste peut être continuée. C’étaient exactement les abus qu’un siècle plus tard la Réforme nous montrera à son tour en Angleterre, où règne partout cette opulence scandaleuse du clergé qui avait provoqué la colère de Luther ; où Laurent Sterne, par exemple, le Rabelais irlandais, publiait immédiatement après Tristram Shandy, un recueil de sermons qui ajoutait à son bénéfice de Sutton l’excellent presbytère de Coxwold (1768) où Jonathan Swift, l’auteur indécent du Conte du Tonneau, avait la prébende de Kilroot et le doyenné de Saint-Patrick qui lui donnait trente mille livres de revenu ; où le R. Robert Moore, décédé le 9 septembre 1865, avait des bénéfices qui lui ont rapporté, non compris les intérêts composés, dix-huit millions huit cent quarante-un mille francs pendant sa vie.
Le mot Réforme fut prononcé. Il le fut par l’Église elle-même. Le conciie de Constance avait demandé