cette traduction parut en 1561. Béroalde de Verville la reproduisit en 1600 avec quelques changements, et l’intitula Tableau des riches inventions. L’ouvrage fut lu, médité, consulté ; ces nombreuses réimpressions le prouvent. Palissy certainement l’eut entre les mains.
Voici ce qu’on lit au verso du folio 26 de l’édition parisienne de 1561 : « Le pavé du fond au-dessoubz de l’eau estoit de mosaïque assemblé de menues pierres fines, desquelles estoient exprimées toutes sortes et manières de poissons. L’eau était si nette et si claire que, en regardant dedans icelle, vous eussiez jugé ces poissons se mouvoir et frayer tout au long des sièges où ils estoient portraits au vif ; savoir est : carpes, brochetz, anguilles, tanches, lamproies, aloses, perches, turbotz, solles, raies, truictes, saulmons, muges, plyes, escrevisses et infiniz autres, qui sembloient remuer au mouvement de l’eau, tant approchoit l’œuvre de la nature... »
Plus loin, au folio 30 il y a : « Là estoit un petit espace, et après une autre courtine plus jolie que la première diversifiée de toutes sortes de couleurs, et de toutes manières de bestes, de plantes, d’herbes et de fleurs... »
Et encore, à la page 71 : « La vigne emplissoit toute la concavité de la voulte par beaux entrelacz et entortillements de ses branches, feuilles et raisins, parmi lesquelz estoient faits des petits enfants, comme pour les cueillir, et des oiseaux voletans à