missaire pour l’ouverture et l’entretien des chemins dans le même district, le 7 juin 1815 ; juge de paix, le 30 du même mois ; commissaire pour examiner les candidats-inspecteurs de farine, le 17 juin 1818 ; commissaire pour la construction, réparation et entretien des églises et presbytères, le 1er novembre 1820. Le 3 novembre de l’année suivante, M. Badeaux sollicitait le poste de notaire royal aux Trois-Rivières ; il fut nommé à cette charge de confiance le 18 février 1823 et reçut une nouvelle commission le 11 décembre 1830, à l’avènement de Guillaume IV au trône.
En février 1816, M. Badeaux était l’un des souscripteurs au Waterloo Fund, prélevé pour venir en aide aux familles des soldats de l’armée anglaise tués ou blessés dans ce mémorable combat qui mit fin au régime impérial en France.
M. Badeaux acquit, le 14 novembre 1785, de Jean-Marie Godefroy de Tonnancour et de Marie-Catherine Pélissier, sa femme, un seizième de la seigneurie de Saint-François des Prés.[1]
Son nom fut rayé de la liste des juges de paix par lord Dalhousie, le 21 juin 1829, à cause de ses opinions politiques. Le 8 février 1833, M. Badeaux fut nommé pour administrer le serment aux employés du gouvernement aux Trois-Rivières et, le 22 mars 1834, il sollicitait le poste de coroner pour le district des Trois-Rivières.
Joseph Badeaux servit dans la milice. Il obtint une commission de lieutenant dans la compagnie du Cap-de-la-Madeleine, le 20 mars 1798, et fut promu capitaine le 21 février 1812, dans le premier bataillon de la division nord des Trois-Rivières. Il passa un peu plus tard au huitième bataillon de cette même division et servit en cette qualité durant la guerre de 1812 - 15. Il obtint le rang de major le 5 mai 1822.
Député de la ville des Trois-Rivières à l’Assemblée législative du 18 juin 1808 au 1er mars 1810, il fut défait aux élections suivantes par M. Coffin. M. Badeaux représenta le comté de Buckinghamshire du 25 avril 1816 au 9 février 1820. Le 25 juillet suivant, il était de nouveau élu par la ville des Trois-Rivières, battant son concurrent le notaire Étienne Ranvoyzé, et il
- ↑ Inventaire des concessions en fief et seigneuries, V. 118.
