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uns pensionnaires, les autres associés. Pendant une certaine période, il y avait eu, en outre, des élèves, plus tard des adjoints ; ces catégories avaient disparu successivement. Venaient ensuite douze académiciens libres, huit associés étrangers et des correspondants français et étrangers dont le nombre n’était pas limité.

Les membres honoraires et pensionnaires avaient seuls droit de suffrage dans toutes les élections.

Pour les places d’honoraires, un seul candidat était présenté à l’approbation du Roi ; pour les places de pensionnaires, trois candidats étaient présentés, dont un pris en dehors de l’Académie ; pour les places d’associés, deux seulement, dont un pris en dehors de l’Académie. La nomination du président et du vice-président, du directeur et du sous-directeur et celle du secrétaire perpétuel et du trésorier se faisaient dans les conditions qui viennent d’être indiquées pour l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Vers 1740, le Roi avait décidé qu’il se contenterait de la proposition d’un candidat pour la place de secrétaire perpétuel.

Un système différent avait été adopté pour l’Académie de peinture et de sculpture. Il y avait dans cette compagnie, à la tête de laquelle ont été placés Lebrun, Mignard, Coypel, Coyzevox, etc., un mélange de réunions académiques et d’enseignement qui lui donnait un caractère particulier. Il y avait de plus une organisation combinée en vue de lutter contre les maîtres peintres et sculpteurs qui prétendaient enrôler de force les artistes dans leur corps de métier, et qui, malgré la protection du