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leur santé de participer aux travaux, la situation de vétérans. Il faut y joindre vingt associés libres, dont huit résidant à Paris, quatre résidant en province, huit étrangers, et des correspondants en nombre illimité. Une catégorie d’élèves, instituée en 1701, avait disparu plus tard.

Les quarante académiciens avaient seuls voix délibérative pour les élections, avec les quatre plus anciens vétérans.

Pour les places d’honoraires et pour celles d’associés, un seul candidat, élu par l’Académie, était présenté à l’approbation du Roi. Pour celles de pensionnaires, deux candidats étaient élus et le Roi pouvait choisir entre eux. C’était le dernier état des choses, mais primitivement, pour les places de pensionnaires, il fallait présenter au Roi trois candidats, dont un n’appartenant pas à l’Académie, et pour les places d’associés deux candidats, dont un pris en dehors de l’Académie. Le président et le vice-président, pris parmi les membres honoraires ; le directeur et le sous-directeur, pris parmi les pensionnaires, étaient nommés par le Roi, pour un an. Le secrétaire trésorier, qui était perpétuel, était désigné par le Roi, qui choisissait entre deux candidats élus par l’Académie.

On retrouve un régime analogue à l’Académie des sciences, divisée en huit classes, correspondant aux différentes branches des études mathématiques et physiques : douze membres honoraires, parmi lesquels on peut signaler Vauban, le chancelier d’Aguesseau, le duc d’Ayen, le duc de La Rochefoucauld ; vingt-quatre pensionnaires, vingt-quatre associés, en tout soixante : de plus, des vétérans, les