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suivent les combattants assises dans de riches palanquins, sorte de boudoirs portatifs hissés sur des chameaux. Elles excitent les guerriers par leurs chants, leurs déclamations, leurs cris joyeux ou irrités. Après la victoire, on reconnaît le concours de ces houris en leur attribuant une part dans le partage du butin.

Dans l’Arabie payenne, des femmes sont allées jusqu’à l’impudeur pour sauver leur tribu : On raconte qu’à la bataille de la « Coupe des Toupets » les filles du poète Find quittèrent leurs vêtements et s’avancèrent toutes nues, au milieu des combattants, elles les excitaient en criant : « Guerriers, fondez sur l’ennemi, terrassez-le et nous vous embrasserons à pleins bras ! »




Le Coût de l’adultère




Quand les épouses des polygames sont infidèles elles sont durement châtiées. Le Koran n’est pas indulgent pour l’adultère. En son