d’enquêter, vont aux frais des contribuables visiter notre belle colonie, en reviennent la langue faite par ses exploiteurs : les vautours algériens et les criquets de l’administration. Pour des élus, les non-votants sont nécessairement toujours des boucs émissaires et les législateurs livrent aux électeurs spoliateurs la proie arabe.
Quand les politiciens veulent pressentir les indigènes relativement à l’assimilation, à l’instruction et aux affaires d’Algérie, savez-vous ce qu’ils font pour pénétrer les secrets désirs des masses indigènes ?
— Ils interrogent leurs chefs ! Pendant une diffa, ils demandent à l’amphitryon : Êtes-vous content des écoles primaires ?
— Elles ne servent, affirme celui-ci, qu’à encanailler les fellahs. Ce sont de bonnes médersas (écoles supérieures) où nos fils apprendraient à maintenir les traditions aristocratiques de notre race qu’il faudrait, Messieurs les députés.
Les enquêteurs oubliant que le maréchal