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qu’elle aille à la mosquée, car cette créature sans vertu troublerait les hommes par sa présence. Il est donc superflu de dire que si chaque croyant musulman peut, à l’occasion, remplir l’office de prêtre, les femmes ne peuvent en exercer le rôle.

Nous sommes loin, comme on voit, de l’époque où la cheikesse Chohdah, surnommée la gloire des femmes et rangée parmi les savants de l’Islamisme, donnait dans la grande mosquée des conférences publiques, où elle expliquait le livre des « Défaites ou Infortunes des amants. »

Le Vendredi est le Dimanche des Arabes. La femme doit en ce jour, consacré à Dieu, tisser comme les autres jours les tapis et les burnous, moudre la farine d’orge, car le Koran blâme qui imite les infidèles chrétiens ou juifs en s’abstenant de travailler ce jour-là.

Les catholiques libéraux et anti-sémites de France préconisent l’alliance et non la fusion franco-arabe, parce qu’ils ont des préjugés de race.