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et tombent frisés sur leurs épaules ; elles ne sont point voilées.

Les femmes du Touat non plus ne se voilent point le visage.

Les Touareg de sang mêlé sont, comme leurs maris, vêtues d’une peau de chèvre et d’un sale haïck ; leurs cheveux jamais peignés sont en désordre.

Les femmes Touareg de race pure sont très belles ; elles ne se voilent le visage que devant un étranger, en témoignage de respect.

« Le remède à la pauvreté c’est le Soudan », dit un proverbe arabe. Les femmes du Soudan avec l’étoffe effilochée et les rangs de coquillages enfilés qui cachent leur nudité ne décèlent pas la richesse.

Les Koholanes, négresses qui avoisinent le Soudan, ont pour tout vêtement la Fouta (mouchoir noué sur les hanches) ; d’autres sont enveloppées dans une pièce de lin bleu dont l’une des extrémités fait coiffure et ne laisse voir que les boucles d’oreilles.

Les Foullanes sont aussi enveloppées dans