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En Algérie parfois la femme adultère est scalpée.

Un arabe du douar Ouana, Afsa Essaïd, vient d’appliquer à sa femme Meyriem bent Amar qui le trompait, le manche d’un couperet rougi au feu sur les parties sexuelles.

J’ai vu dans le sud Oranais, des maris qui avaient été abandonnés par leurs femmes, conduire les infidèles devant les tribunaux, pour leur demander cinq francs de dommages intérêts par nuits qu’elles avaient passées loin de lui.

D’autres époux, veulent se faire payer une compensation, pour toutes paroles ou gestes contre la femme, propriété qu’ils ont achetée.

Le musulman, on le voit, a mille petits moyens de se faire des rentes avec ses femmes, il n’est donc pas étonnant qu’il en épouse autant.