culin d’après M. Henry de Varigny. « Les reins, le foie, le cœur sont plus lourds chez l’embryon féminin. La femelle est mieux pourvue que le mâle ; elle est physiologiquement plus parfaite que lui. Si la femelle n’a pas la vigueur du mâle, elle a une force de résistance supérieure à la sienne.
« La femme a plus de ténacité de vie que l’homme, elle supporte mieux l’abstinence, elle mange moins, mais profite mieux de ce qu’elle mange.
« La mortalité masculine l’emporte sur la mortalité féminine. Le sexe fort, c’est le sexe féminin ! »
Mieux organisées que les hommes, les femmes meurent beaucoup moins facilement qu’eux.
« Dès la plus tendre enfance, dit le docteur Perron, sur 1.000 décès de petits garçons, on n’en compte pas 750 de petites filles.
« Dira-t-on que les petits garçons ont été victimes de leurs passions, de leurs fatigues, de leur intempérance ? — Non : La supériorité organique du sexe féminin est native, physiologique.
« Cette supériorité est surtout manifeste pendant la vie embryonnaire ; sur huit avortements naturels, cinq sont d’enfants mâles. »
Avant que ne soient faites ces observations scientifiques, ce dicton : — « Le chagrin fait vivre la femme, » établissait, en même temps que la longévité, la douloureuse destinée des femmes.
Ce sont les femmes soustraites à l’oppression mas-