cussion que le conseil général à mains levées a voté le vœu favorable au suffrage des femmes. À la contre épreuve il n’y a même pas eu la moindre opposition.
« Evidemment, les féministes préféreraient qu’un tel vœu eût été émis par le Parlement ; mais il y a commencement à tout et puisque les cent un membres du conseil général se déclarent partisans du droit de suffrage pour les deux sexes, c’est que l’idée a fait du chemin. »
Parrhisia écrit dans La Française « une journée qui sera marquée d’un caillou blanc dans les annales du féminisme, car une grande victoire y fut remportée, c’est celle où le conseil général adopta le vœu émanant de Mme Hubertine Auclert et réclamant pour les femmes la participation aux droits électoraux. »
« Dans sa séance du 20 novembre, le Conseil général de la Seine, a, sur ma demande, émis le vœu que les famines soient appelées à jouir du droit électoral pour les élections au conseil général et au conseil municipal.
« Je vous prie de rendre effectif ce vœu, en étendant aux femmes françaises les droits électoraux, que beaucoup d’Européennes possèdent.
« Veuillez, messieurs, considérer que les femmes qui sont