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NOTES CRITIQUES



Les leçons non suivies de sigles sorti celles que donne le manuscrit et que j’ai cru devoir corriger dans le texte. Je n’ai noté ni les repentirs du scribe, ni les hésitations possibles de lecture entre a, e, o, ni les formes où le trait abréviatif de nasalisation manque ou est ajouté par erreur ; sur ces points voir Introduction, IX.

Pour désigner les auteurs des corrections les plus nombreuses j’ai employé les abréviations suivantes :

P = Gaston Paris, édition de 1878 ou compte-rendu des éditions de Suchier aux tomes VIII et XXIX de la Romania ;

S = Suchier, 9e édition publiée par Walther Suchier, 1921 ;

B = Bourdillon, édition de 1919.

Pour les autres noms d’auteurs ou de commentateurs cités dans ces notes critiques, voir Introduction, XI, Bibliographie critique.

Je n’ai pas indiqué les auteurs des corrections introduites dans le texte, lorsque celles-ci ont été adoptées par la généralité des éditeurs. Je n’ai pas estimé nécessaire de reproduire les lectures ou les corrections des éditions antérieures, lorsqu’elles n’ont plus d’intérêt pour la constitution ou l’intelligence du texte ; on les trouverait au besoin dans le travail de Dockhom cité à la Bibliographie.


I 2 du viel antif est la leçon du ms. ; depuis Méon le dernier mot a été lu caitif, bien que le copiste de Sainte-Palaye eût copié correctement ; le mérite d’avoir bien relu revient à Alfred Schulze (Archiv de Herrig, CII, 1899, p. 224). Il n’y a rien à garder des conjectures faites sur le prétendu « vieux prisonnier ». Mais il reste difficile de savoir ce que représente du viel antif. G. Paris a proposé (Romania, XXIX) del tens antif, les auteurs du moyen âge affirmant volontiers l’antiquité de la matière qu’ils traitent ; Suchier maintient